jeudi 13 août 2009

Présentation des équipiers



Aloa a connu toutes sortes d’équipiers :

mes enfants :

Ma fille Sophie co-propriétaire, son mari Pierre, et leurs deux enfants Thibault et Victor.















Mon fils Jérôme


Sur son bateau, un Charleston.













Et puis mes équipiers fidèles qui se succèdent à bord annuellement pour des périodes de 2 semaines environ :


Anne, « Le chat », ma brune aux yeux bleus qui attire le vent.







« Le chat » parce qu’elle en a l’allure, la souplesse et l’indépendance. Avez-vous déjà essayé de faire mettre des chaussures à un chat ? Malgré mes coups de gueule, Anne a toujours refusé d’en porter sur le bateau (sauf pour remonter l’ancre) ; sécurité ou pas, elle s’en fout. Comme elle a un sens de l’équilibre beaucoup plus développé que le mien, çà ne l’empêche pas, en pleine tempête de bondir à l’avant du bateau plus vite que l’éclair. Ce qu’elle ne peut faire que pieds-nus, dit-elle.

Elle passe au moins 15 jours à naviguer avec moi à la condition que nous passions ensuite ou avant, quelques jours au Club Méditerranée.

Le Club Med ? Tout au long de mes récits de Grèce et de Turquie, vous les visiterez. Car je me plais à alterner ports, criques désertes et escales dans les différents villages du Club Méditerranée qui se trouvent sur ma route.

Imaginez que vous êtes Premier violon dans le grand orchestre symphonique et philharmonique de Bayreuth et que vous assistiez de temps en temps à un concert de rock. Fabuleux, je vous dis !

Anne n’avait jamais fait de bateau avant de me connaître. Elle a donc mordu à la croisière sur le tard, mais depuis, elle a rattrapé le temps perdu. Elle fait du Laser, du Moth Europe, du Cata…C’est une sportive. Son record ? 7 dessalages et 7 ressalages dans la même sortie. C’est aussi un peu Miss Catastrophe. Dès qu’elle rejoint le bord, vous êtes surs d’y avoir droit... Elle attire le vent la pauvrette, et en subit, à chaque fois, toutes les conséquences.

Elle démarre au quart de tour, ses colères sont terribles, elle a un caractère épouvantable, au moins aussi mauvais que le mien. Parfois on se hait, surtout quand on est ensemble. Mais quand je navigue et qu’elle est à la maison, on se téléphone tous les jours, sinon on est malheureux. Allez expliquer çà !


Guy sur son bateau au bassin d'Arcachon


Guy, « le caravanier »

Il m’appelle « l’autre patient ». Il raconte toujours « avec Alain : on arrive, c’est beau, on prend la photo, on se casse ».

Si on ajoute que je demande toujours que les manœuvres soient faites vite, bien, et tout de suite, cela justifie « l’autre patient »

Guy possède un bateau sur le bassin d’Arcachon, un Feeling 326, dériveur intégral, le pied pour le bassin. Ce n’est pas un grand marin le Guy, plutôt un grand caravanier.Il n’a jamais fait de régates, les seules courses qu’il fait sont celles du supermarché. Il est meilleur au tournevis qu’au « mini Morin ».Mais il n’a pas son pareil pour vous aménager votre bateau, pour y ajouter des pitons, des bouts, des élastiques, qui, en définitive vous facilitent la vie.

La première fois qu’il est monté sur l’Aloa, il m’a demandé où était l’aspirateur, le grille-pain, et pourquoi il n’y avait pas de moquette sur le plancher. Vous l’avez compris, ce n’est pas le genre de la maison.

Guy, c’est mon ami d’enfance. Nous sommes nés dans le même village et avons usé nos culottes sur le même banc d’école. Il a été mon adjoint pendant mes 3 mandats de maire.

C’est ma vieille branche qui n’a jamais cassé.

Il a un caractère facile, en tout cas lorsqu’il est avec moi. Toujours à rigoler, il me fait rire. Et surtout, quand je gueule, il ne dit rien. C’est grand ! Cà devrait être le premier critère de sélection d’un équipier. Guy, j’ai réussi à le dégoûter du bateau. A l’époque, il en avait même revendu le sien. Quoiqu’au bout de 3 ans, il en a racheté un autre, celui qu’il possède aujourd’hui.

Je vous raconterai comment nous étions partis pour La Baule et retrouvés à Cap Breton.



JB aux iles Lavezzi en Corse

J.B. le zen.

Jean-Bernard, il sait tout faire sur un bateau. Il est à toute épreuve et, en plus, c’est un cuisinier hors pair. Je l’appelle « le zen » parce qu’il ne se démonte jamais. Toujours de bonne humeur, il a quand même un grand défaut : il est toujours d’accord ! Si vous lui posez la question « qu’est ce qu’on fait ce soir ? on va au restaurant ? ». « Si tu veux ». « A moins qu’on ne mange à bord ? » « Comme tu veux ». « Oui mais qu’est ce que tu en penses ? » « Je n’en pense que du bien ». Après çà vous êtes bien avancé.

J.B. est un ancien officier de l’Armée de l’Air, militaire de carrière à la retraite. Retraite militaire s’entend, car il gère actuellement une grosse affaire de transports en commun dans le Var. Il a dormi la moitié de sa vie avec un pistolet sous l’oreiller, sa femme aussi d’ailleurs.

Il a fait les Colonies. Il était pilote d’hélicoptère dans un commando des Forces Spéciales et, à ce titre, condamné à mort dans différents pays dans lesquels l’Etat français l’avait envoyé en « mission de pacification » suivant l’expression consacrée. En Nouvelle Calédonie il possédait son propre bateau, faisait des courses au large sur des yachts de course où il oeuvrait comme «singe». Je l’ai connu à Istres juste après qu’il ait revendu le dernier bateau qu’il avait à Fos sur Mer.Il ne savait pas quel cadeau faire à sa femme pour son non-anniversaire !

Mon J.B. il est plutôt pas grand, frisé, très méditerranéen, avec un accent de Marseille à la Ticky Holgado , auquel il ressemble d’ailleurs.

Il a beaucoup d’humour. On s’entend tellement bien qu’il nous arrive de passer plusieurs heures dans le cockpit sans éprouver le besoin de parler. C’est çà, je crois, l’osmose totale. On admire la mer, les paysages, c’est tellement beau qu’on en reste muet.


Jean-Pierre dit "d'Artagnan"


Alain et Jean-Pierre

Anne et moi l’avons connu en 1991 Turquie. On l’appelle D’Artagnan car il en a le look.

La première fois que nous avons parlé bateau et croisières, je me suis aperçu qu’il connaissait tout, qu’il savait tout faire, ( entre autres tous les nœuds de marin ) et qu’il possédait et employait un vocabulaire de vrai professionnel. Quelle surprise quand il m’a annoncé qu’il n’avait jamais mis les pieds sur un bateau autre que dériveur mais que c’était sa passion, qu’il était abonné à toutes les revues de voile et que jusque là, çà lui suffisait.

Ayant amené l’Aloa en Turquie, je lui ai proposé de naviguer, et comme il prenait sa retraite de l’Aérospatiale à Toulouse …

Jean-Pierre c’est la crème des hommes. Aimable, prévenant, dévoué, de bon commandement. Il est bricoleur comme c’est pas permis. Beaucoup de modifications dans l’Aloa sont signées de sa griffe (comme par celle de Guy le «caravanier» d’ailleurs). Il est content quand çà casse, mon Jean-Pierre : il va pouvoir réparer, et en mieux.

Et les autres que je vous décrirai d’avantage au fil des histoires comme







Mario, mon compère













Michel, « le bon docteur »




Claude « le Glaude »


à qui j’ai fait faire « les Glénans » à 60 ans














Nos amis belges Guy « le solitaire » et le couple Marcelle et Claude



Claude à Cesme en Turquie









1 commentaire:

  1. À la bonne heure ! Deuxième article en 2 jours à peine,j'ai intérêt à venir voir souvent si je ne veux pas perdre le fil !
    Au fait, j'ai atterri à Nîmes, les hôtels de Montpellier étaient complets !
    Bon vent !

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